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Les Etats-Unis ont commis trois erreurs sur la question de Taïwan, selon le MAE chinois

Le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine Wang Yi a déclaré dimanche lors de sa visite au Bangladesh que les Etats-Unis avaient commis trois erreurs en laissant la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi se rendre dans la région chinoise de Taïwan.

Le conseiller d’Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine Wang Yi a déclaré dimanche lors de sa visite au Bangladesh que les Etats-Unis avaient commis trois erreurs en laissant la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi se rendre dans la région chinoise de Taïwan.

Il a tenu ces propos en réponse à la dernière situation, mais aussi aux arguties de la partie américaine.

Premièrement, la partie américaine s’est grossièrement ingérée dans les affaires intérieures de la Chine, a-t-il déclaré, ajoutant que malgré les notifications et les avertissements répétés de la partie chinoise, les Etats-Unis avaient suivi leur propre voie, et s’étaient arrangés pour que la troisième plus haute responsable du gouvernement américain effectue cette soi-disant « visite » dans la région chinoise de Taïwan.

Il faut bien comprendre que Taïwan ne fait pas partie des Etats-Unis, mais du territoire chinois. La partie américaine a elle-même publiquement reconnu ce point, a rappelé M. Wang, ajoutant que cette « visite » constituait en conséquence une grave atteinte à la souveraineté de la Chine.

Deuxièmement, les Etats-Unis ont soutenu et conspiré avec les forces qui prônent « indépendance de Taïwan », a-t-il déclaré, notant que tout pays se devait de sauvegarder son unité nationale, et ne jamais permettre aux éléments séparatistes de se comporter de manière imprudente.

M. Wang a souligné que les autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) dans la région de Taïwan avaient inclus la poursuite de « l’indépendance » dans leur programme. Au cours des dernières années, elles ont essayé par tous les moyens possibles de parvenir à une « indépendance de Taïwan » progressive afin d’établir « deux Chines », ou « une Chine, un Taïwan ».

La présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis a ouvertement soutenu ce projet en se rangeant du côté des forces séparatistes et contre le peuple chinois, a-t-il ajouté.

Troisièmement, les Etats-Unis ont délibérément saboté la paix dans le détroit de Taïwan. Comme tout le monde le sait, les Etats-Unis commencent toujours par créer un problème, puis l’utilisent pour atteindre leurs propres objectifs stratégiques, a affirmé M. Wang.

Tout porte à croire que les Etats-Unis, en orchestrant la visite de Mme Pelosi à Taïwan, tentent de répéter cette vieille combine.

Washington en profite en outre pour renforcer sa présence militaire dans la région, ce qui mérite une grande vigilance et un boycott résolu de la part de toutes les parties, a averti M. Wang.

Il a déclaré que la position ferme et les contre-mesures justifiées, raisonnables, légales, nécessaires, ouvertes et proportionnées de la Chine visaient à sauvegarder sa souveraineté sacrée et son intégrité territoriale, à contrecarrer les tentatives américaines « d’utiliser Taïwan pour contenir la Chine », à réduire à néant l’illusion selon laquelle les autorités taïwanaises pourraient « rechercher l’appui des Etats-Unis pour réaliser leur programme d’indépendance », et à sauvegarder sincèrement la paix dans le détroit de Taïwan et la stabilité dans la région.

M. Wang a souligné que le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui était la « règle d’or » du développement des relations d’Etat à Etat, et constituait un « outil magique » permettant aux pays en développement de protéger leur souveraineté et leur sécurité.

Il a déclaré que la Chine appréciait la compréhension et le soutien de divers pays à sa propre position. Etant donné que des actes d’intimidation unilatéraux se produisent de temps à autre, la communauté internationale doit parvenir à un consensus encore plus clair et faire entendre sa voix de manière encore plus forte pour faire respecter conjointement les normes fondamentales régissant les relations internationales et le droit international, ainsi que pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes de tous les pays en développement.

(Source : Xinhua)

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